Violences obstétricales

Oui, cette animation peut sembler caricaturale.
Pourtant… quand j’écoute certaines amies, ou que je lis certains témoignages… je mesure à quel point j’ai eu de la chance d’être si bien accompagnée pendant ma grossesse et mon accouchement. Ce qui me frappe le plus, c’est le décalage entre la perception des équipes médicales d’un côté, et des femmes de l’autre. D’un côté, la routine de protocoles qui s’enchaînent, de l’autre, des traumatismes. C’est pour illustrer ça la petite animation. Ce n’est pas de moi dont il s’agit.

Ce qui me chagrine le plus, c’est que je suis convaincue que si les femmes étaient mieux informées, beaucoup de souffrances pourraient être évitées. Moi, je n’ai pas souffert. Eh ! Je ne dis pas que je n’ai rien senti ! Mais je n’ai pas souffert. Je ne suis pas une femme extraordinaire. Je ne suis ni plus intelligente, ni plus forte que les autres. Mon corps n’est pas plus adapté à mettre au monde des enfants. J’ai juste eu la chance d’être mieux préparée, accompagnée, informée et formée à cet événement extraordinaire et fou qu’est la naissance d’un être humain.


Il est vraiment salutaire que la parole sur les violences obstétricales se libère. Elles se sont tues trop longtemps.
Mais une fois cela fait, que propose-t-on ?
Les femmes ne savent toujours rien de ce qui se passe dans leur corps au moment de l’accouchement, et elles se livrent aux équipes médicales avec encore plus d’appréhension qu’avant, puisque maintenant, elles ne leur font plus confiance !
C’est triste, surtout quand on sait que le stress et la peur sont des freins puissants au bon déroulement physiologique d’un accouchement.

C’est pour transmettre tout ce que j’ai appris grâce à ma sage-femme et qui m’a tant aidée, ainsi que tout ce que j’ai pu lire à ce sujet, que mon prochain livre parlera d’accouchement.
Croyez-moi, c’est un beau sujet.

Ça me fout le trac, mais on va bien s’amuser !

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